
Léon Bourgeois, franc-maçon, promoteur du solidarisme
Léon Bourgeois nait à Paris en 1851 et meurt à Oger sur Marne en 1925. Son père horloger dirige une entreprise. Léon obtient un doctorat en Droit. Il sera l’élève du sculpteur Rodin comme sa fille. Durant la commune il s’engagea dans l’armée pour la défense de Paris.
Après avoir été avocat, puis préfet (Tarn) où il gèrera les émeutes de Carmaux, il s’engage en politique (parti radical). En 1888, il débute sa carrière politique (député, Sénateur, douze fois ministre, Président du Conseil). Elle s’achève en 1923.
Léon Bourgeois est initié à Reims dans la loge « La Sincérité » GODF à 22 ans puis il s’affilie dans la loge « La bienfaisance Chalonnaise ». Il sera 18° dans le Chapitre « L’Étoile Polaire ».
Léon Bourgeois fut le théoricien du Solidarisme : « L’homme naît débiteur de l’association humaine ». Chaque citoyen a une dette envers la société. Il présidera : la ligue de l’enseignement, la Fédération nationale des Pupilles de l’Enseignement Public. S’il existe des enseignants spécialisés, on le doit à la commission Bourgeois (1909). Il luttera contre la tuberculose (sa fille et sa femme en mourront).
Léon Bourgeois représente la France aux conférences de la Haye (1899, 1907). Il obtient des états signataires du traité de solliciter la Cour en cas de conflit. En 1920, il devient le premier président de la Société des Nations. Cette même année il recevra le prix Nobel de la Paix.