
Histoire – Liberté absolue de conscience bafouée en 1915
Dès août 1914, les locaux de l’école supérieure de filles, rue Saint-Jean à Falaise sont réquisitionnés et transformés en Hôpital de Campagne. Ils accueillent 180 lits. Le personnel infirmier provient d’une part du civil et d’autre part des religieuses.
Un frère de la loge « Unité Fraternité » à l’Orient du Perreux-sur-Marne, mobilisé adresse une lettre au Grand Orient de France pour signaler des attaques envers la liberté de conscience. Il signale que « […] les malades n’ont pas la liberté de conscience : matin et soir ils sont obligés de faire la prière, puis c’est une pression pour qu’ils aillent à la messe. Ceux qui n’y vont pas sont mal vus. Puis la propagande par les livres tels que « l’Ami des Catéchismes », « le Pèlerin », distribution d’insignes du Sacré cœur, de médailles etc.. ».
Il dénonce également les rapports mensongers des sœurs sur les infirmiers libres penseurs. Terminant son courrier, il apprend que deux infirmiers libres penseurs ont été renvoyés à leur dépôts à la suite de la plainte de bonnes sœurs.
