Histoire de notre loge
Franc-maçonnerie – Loge Unité-Solidarité depuis 1881


Depuis 1881 des francs-maçons se réunissent au Perreux sur Marne.
Ils s’efforcent par une approche analytique où chacun est invité à prendre la parole, de mieux comprendre notre monde, notre société, l’Homme de façon générale.
Notre but est de tenter d’aider à la naissance d’une humanité meilleure et plus éclairée. Notre tradition s’appuie sur une démarche initiatique et l’usage des symboles.
« En quoi ce savoir, cette tradition qui nous vient du passé peut-il nous aider à vivre dans le monde d’aujourd’hui ? »
Notre engagement maçonnique nous invite à prendre place dans ce monde, dans cette société, à jouer pleinement notre rôle de citoyen et à défendre les valeurs affichées dans la devise républicaine : Liberté, Égalité, Fraternité.
Apprivoiser le progrès en apprenant de nos échecs. Bâtir nos convictions sur le doute et non sur un dogme. Relier l’éphémère présent au long passé dont il est l’aboutissement et à l’avenir sans fin dont il est l’espoir.
Tel est notre seul secret. Nous efforcer de bâtir !
HISTORIQUE DEPUIS 1881
En 1881, treize frères lassés de se rendre à Paris ou à Neuilly, dont un frère de la loge « Devoir et Conscience » à l’Orient de Santiago du Chili, décidèrent de fonder une loge à Nogent dans le quartier du Perreux. Ils l’appelèrent « La Nogentaise » avec cette devise qui est toujours la nôtre
« Bien dire et bien penser ne sont rien sans bien faire »
En 1887, le nom de la loge change. La « Nogentaise » devient « Le lien fraternel » afin d’éviter que la poste ne confonde la loge avec une entreprise du même nom. « Le lien fraternel » se scinde en deux loges « Unité Fraternité » et « Solidarité Nogentaise ». C’est en 1919, que ces deux loges se réunissent pour donner naissance à la loge « Unité Solidarité », loge qui existe toujours en 2023.
Entre 1887 et 1919, la loge s’établit dans un local situé au 71 avenue du Perreux, puis dans un entrepôt, prêté par un Frère épicier négociant, au 101 rue de Paris et enfin dans une salle de banquet prêtée par un autre Frère. C’est le 18 décembre 1906 que notre bâtiment enfin terminé fut inauguré par le Président Frédéric Desmons (député du Gard et sénateur qui déclara : « Ah qu’il est joli le petit Temple du Perreux ».
Avec le régime de Vichy, la politique de « purification nationale » est engagée. Elle touche les Francs-Maçons avec la loi du 13 août 1940, qui interdit les associations secrètes. Elle oblige les fonctionnaires à déclarer leur d’appartenance à la franc-maçonnerie. La loi du 11 août 1941 livre à la vindicte publique en publiant leur nom au Journal officiel. Des milliers d’enseignants maçons sont révoqués. Nombreux furent les enseignants qui ne retrouvèrent leur poste qu’après la Libération.
Après quatre ans d’occupation, il ne restera rien, absolument rien dans le Temple. Tout le mobilier, le matériel, une bannière en soie blanche, don d’une loge du Mexique fut pillé. Tout est désespérément vide, toutes les pièces de l’immeuble dans un état de saleté et de délabrement total, la peinture des murs souillée, le parquet aussi, et les impacts des balles tirées dans les murs et dans le plafond…
Des Frères courageux se sont mis au travail pour remettre le Temple en état.


Le Grand Orient de France
Le Grand Orient de France est la plus ancienne et la plus importante obédience maçonnique d’Europe continentale. Il nait en 1728 comme Première Grande Loge de France. C’est en 1773, qu’il prend le nom de Grand Orient de France.
Cette année nous fêtons les 250 ans de l’appellation GODF.

Pour le Grand Orient de France, le perfectionnement individuel que permet l’initiation maçonnique et sa méthode, fait un devoir aux Francs-maçons de réfléchir aussi aux problèmes du monde et aux questions de société. Que vaut l’amélioration – intellectuelle, morale ou spirituelle – d’un homme si elle ne le conduit à s’intéresser à l’ « autre » et à son destin ?
Les Francs-Maçons du Grand Orient sont parmi les principaux artisans de l’avènement puis de l’enracinement dans notre pays de la République qui fait aujourd’hui partie de l’identité française. Ils se considèrent un peu comme les garants et l’avant-garde du régime républicain qui seul peut assurer l’épanouissement de chacun dans la Liberté, l’Égalité et la Fraternité. Aujourd’hui, les travaux des Maçons portent notamment sur la manière de faire vivre ces principes humanistes dans un monde en pleine mutation et en quête de nouveaux repères.
Le Grand Orient a aboli, en 1877, l’obligation pour ses membres de se référer à l’existence de Dieu et à l’immortalité de l’âme. Ainsi, est née la Franc-maçonnerie « libérale » ou « adogmatique » qui accueille croyants et non-croyants et laisse donc à ses membres une absolue liberté de conscience et de recherche. Le Grand Orient considère que les conceptions métaphysiques relèvent exclusivement de l’appréciation personnelle.