
Fraternité : Tu me dis que nous sommes tous frères !
La liberté absolue de conscience est au fondement de la fraternité maçonnique. La fraternité qui nous mobilise c’est celle qui a obtenu le droit de cité en 1848 en intégrant la devise républicaine, c’est celle de l’art 1 de la DUDH :
« nous devons agir envers les autres dans un esprit de fraternité ».
La fraternité qui nous unie ne trouve pas son sens dans l’idée des frères de sang, tel Abel et Caïn, Romulus et Rémus ou dans celle plus stricte de la famille. La fraternité maçonnique c’est autre chose. Notre fraternité n’a pas grand-chose à voir avec le sens que prend ce mot en religion où il ne peut y avoir de « frères » que dans le christ.
Il est vrai que nous devons beaucoup aux fraternités de métier et en cela nous nous voulons une fraternité de bâtisseurs, nos métaphores architecturales en attestent. Mais également aux fraternités d’armes, « fondement de l’union fraternelle » discours de Ramsay.
La fraternité maçonnique c’est plus que la générosité, plus que la solidarité c’est le sentiment d’être ensemble frère et sœur de destin.
La Philadelphia recouvre bien le sens à donner à la fraternité maçonnique dans la mesure où elle désigne le sentiment vertueux, l’amour fraternel qui nous unit autour des autres valeurs que nous défendons comme la Liberté, l’Égalité, la solidarité, la laïcité… Notre fraternité n’a de sens que dans son articulation à l’universel.
Mots clés : Liberté de conscience, fraternité, République, Universel